Alexandrin du jour

Alexandrins du 14 avril

Je m’enfuis loin de toi, je te fuis, ô virus !

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Je vis, je m’ennuie, je subis l’enfermement.

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Zoom, merveilleux outil, tu unis les amis !

Alexandrins du 15 avril

Coro quoi qui comment ? Non, coronavirus !

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Applaudir chaque soir, c’est pour tous un devoir

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Quand l’ennui m’envahit, la solitude écrit

Alexandrins du 16 avril

La vie n’est pas si drôle, quand on n’peut pas sortir

Et faire ses devoirs, n’est pas simple… sans rire !

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Enfermée, confinée, ma vie sans les récrés.

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Oh toi, jolie rivière, j’envie ta liberté !

Alexandrins du 17 avril

O soleil que voici, tu te ris de ma vie !

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O rose, je te crie, la douleur de mon cœur !

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Mon cerisier en fleur. Ouf, la vie continue !

Alexandrins du 4 mai

Ce beau moral en l’air ! Mais où est cette union ?

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Oiseaux, vous me charmez, par vos chants printaniers.

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Baignades et ciel bleu, que vous me réjouissez !

Alexandrins du 5 mai

O mon pont que voici, toi qui meurs en silence !

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Clochettes et lilas, vous embaumez mon cœur !

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Chipie, mon petit chat, mon rayon de soleil !

Alexandrins du 6 mai

Cela n’en finit plus, ce concert de tondeuses!

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Mon corps est confiné, mes rêves déployés

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De rentrer au collège, je ne suis pas certaine

Alexandrins du 7 mai

Politiques confus… Donc confinés, perdus.

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Ces millions de masques, vivement attendus.

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Tôt nos retrouvailles, masquées et distancées.

Alexandrins du 11 mai

Ni pâtes ni PQ, lorsqu’on est confiné.

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Une planche de bois, un marteau et des clous

Grâce à toutes ces choses, je peux faire des merveilles

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Enfin déconfinés, la maison retapée!

Alexandrins du 12 mai

Le bonheur m’envahit, je sors et je souris.

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Nous sommes tous masqués. Est-ce un bal costumé ?

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O toi, douce lecture, je t’apprécie beaucoup!

Alexandrins du 13 mai

La carte colorée, la France divisée

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Dans les villes, les rues, les passants revenus

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Tous les jours se ressemblent : solo, boulot, dodo

Alexandrins du 14 mai

O déconfinement, liberté tu pourvois!

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O qu’elles me bercent, tes lignes d’encre noire!

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Je me suis habitué, à vivre confiné.