Les élèves des trois classes de 4^e ainsi que ceux du dispositif Ulis sont allés à Angoulême, les mardi 29 et jeudi 31 janvier dernier, dans le cadre d’une sortie à dominante culturelle. Encadrés par leurs professeurs de Français et d’Histoire, ils ont enrichi leur bagage du Parcours d’enseignement artistique et culturel [PEAC]. Au Musée de la ville, ils ont découvert deux belles expositions graphiques, l’une de l’illustrateur américain Corben, l’autre du japonais Matsumoto, installées pendant le Festival international de la BD.

Aux Archives de la Charente, ils ont analysé des cahiers de doléances de 1789 – devenus, depuis peu, sujets d’actualité – et ont visité les différents services du dépôt des archives de notre département ; ils ont été initiés à la richesse archivistique, à l’importance des sources de première main et à la difficulté qu’il y a, parfois, de les lire.

Durant cette journée, le Parcours Avenir n’a pas été en reste car les élèves ont aussi complété leurs connaissances sur les différents lycées de l’agglomération angoumoisine et sur un certain nombre de métiers insoupçonnés. Cette journée, gratuite pour les familles car entièrement financée par le Conseil départemental de la Charente, a été une bonne expérience, de par la richesse des activités proposées, même si le temps s’est avéré un peu rude. Mais sortir de la classe est décidément toujours positif. Pour respirer. Expirer. S’inspirer.

Texte et photos : C.R. et C.M.

Le CDI du collège a vécu une pause déjeuner peu ordinaire quand des collégiens ont investi les lieux, et une fois une position choisie, sont restés immobiles et silencieux (pour le plus grand plaisir de la documentaliste)! Cette scène a été immortalisée dans un film dont la musique a été choisie par les élèves.

Le film était ensuite le point de départ d’un escape game à destination des élèves de sixième qui ont ainsi pu revoir en s’amusant les notions en information-documentation apprises depuis le début de l’année.

Bravo aux élèves volontaires qui  se sont investis avec bonne humeur dans ce mannequin challenge !

La première guerre mondiale était présentée de manière originale par Monsieur Robin au CDI mardi 4 décembre. Ce collectionneur de Châteaubernard est venu avec une partie de sa collection d’artisanat des tranchées : tabatières et briquets, douilles d’obus martelées et gravées, bagues, cadres à photos réalisés avec du papier à chocolat, coupe-papiers, porte-plumes, figurines d’avions, cartes postales et courriers du Front ou envoyés par les familles à l’arrière, de multiples et parfois ingénieux trésors fabriqués par les Poilus dans les tranchées pour passer le temps ou à l’arrière des lignes de combat par les blessés.

Les collégiens ont découvert les outils utilisés et les gestes des soldats pour marteler et graver une douille. Le collectionneur malicieux leur faisait deviner l’usage ou le matériau utilisé pour tel ou tel objet, telle une pipe créée avec un épi de maïs ou un petit objet qui comme un couteau suisse avait plusieurs utilisations : tire-bouton, cure-pipe …

C’était une belle manière d’évoquer la vie des soldats pendant la guerre, nous remercions chaleureusement Monsieur Robin pour sa venue et la mise à disposition de sa collection qu’il a agrémentée de nombreuses anecdotes.

article et photos : S.B.

Une délégation d’élèves de 3e volontaires a participé à la commémoration du 11 novembre, au square de Verdun à Mansle, en présence des anciens combattants, des élu(e)s, des gendarmes, des sapeurs-pompiers, de la chorale du Pays manslois, de M. Gaurichon, des classes de CM2 et d’une foule d’anonymes.

Avec la gravité de circonstance, ils ont égrainé les noms des soldats manslois tués pour la France. Ils ont aussi lu la déclaration solennelle de l’UFAC (union française des anciens combattants). Ils ont, avec leurs camarades allemands, proposé deux mises en voix de textes : un extrait du livre d’Erich-Maria Remarque (A l’ouest, rien de nouveau), dans la langue de nos deux pays, et un florilège de réflexions composées par leurs soins, évoquant la souffrance partagée de ceux qui subissent la guerre et louant les mérites de l’amitié entre les peuples.

La cérémonie de ce 11 novembre 2018 sera évidemment un grand cru et sans doute pas la dernière. Mais tous les participants, y compris M. le maire de Mansle, dans son discours, ont bien eu à l’esprit le rôle de la construction européenne dans l’élaboration d’une paix qui dure depuis plus de soixante-dix ans et que nous devons apprécier à sa juste valeur.

Texte et photos : C.R.